samedi 24 août 2019

La profession de mari

Aujourd'hui, les vendeurs de poulet, s'activent, reprennent leurs activités plus rapidement que prévu. La demande est croissante. Ce n'est pas l'Aïd El Kébir qui dicte sa loi, mais plutôt les cérémonies de mariage qui battent leur plein en cette saison estivale.

Se marier... ça semble plutôt courant, très courant, trop courant...Fonder une famille est sans doute une entreprise courante ne nécessitant a priori pas de démarches administratives compliquées. Or il s'agit d'une entreprise d'une importance capitale. Le mariage nécessite beaucoup de préparatifs, mais les mariés sont souvent moins préparés aux exigences de la vie à deux, et encore moins à la vie à trois ou à plusieurs quelques mois ou années plus tard.

Les pré-requis sont exigés partout, mais pas pour le mariage. Il n'y a pas de condition, ni de critère particuliers pour devenir mari. Pourtant, c'est une profession à part entière. Devenir chef de famille implique d'énormes responsabilités, mais on le devient de facto. C'est comme si le statut et le  titre de mari peut être attribué à quiconque. Pourtant gérer une famille n'est en rien une mince affaire. C'est le métier le plus éprouvant et le plus exigeant qu'il y a sur terre. 

Il ne suffit pas d'être un homme pour être un mari et encore moins un père tout comme il ne suffit pas d'être une femme pour être une mère. Dans un pays où certaines filles, à peine pubères, sont poussées au mariage, il est évident que l'on y croit  : chacun et chacune peut fonder une famille.

Quand, au bout de quelques semaines, mois ou années l'échec est annoncé,  on se rejette souvent la responsabilité en ayant en tête que cela aurait dû marcher et que les mariés, ou l'un d'entre eux, a manqué de patience...
A suivre...

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