mardi 27 août 2019

La profession de mari (suite)

Il y a de cela une vingtaine d'années, un professeur s'est présenté à ses étudiants en disant : "Je m'appelle (ses nom et prénom) et je suis très marié".
Un éclat de rire de quelque centaine d'étudiants a rempli la salle de classe.
Très marié, a-t-il dit. C'est comme s'il était possible d'être marié, mais à un degré moindre. Mais, après mûre réflexion, il avait raison de se dire très marié car, après tout, beaucoup d'hommes sont moins mariés. Ils ont gardé toute la splendeur et toutes les habitudes d'un pur célibataire. Rien n'a changé après leur mariage, ni leur train de vie, ni leurs penchants de personnages vivant individuellement et au gré du moment.
Le statut de mari, si facile à obtenir, n'était rien d'autre qu'une appellation dépourvue de sens. Ce sont des individus libérés de tout le poids des responsabilités d'un mari, d'un chef de famille, d'un père. Ils traitent leurs femmes comme s'il s'agissait de l'une de celles qui vendent leurs corps pour des sous quel qu'en soit le nombre.
Celles qu'ils laissent au "foyer" ne remplissent qu'une fonction:  un objet sexuel, un produit charnel que l'on consomme sans ménagement et envers qui aucune contrepartie n'est prévue. Au moins les "p...s" reçoivent de l'argent. Pour celles-ci il s'agit d'une activité génératrice de revenus, contrairement aux  femmes contraintes de se plier aux désirs de leurs "maris" sans rien attendre en retour.
C'est honteux qu'elles demandent, mais c'est encore plus honteux pour ceux qui les tiennent en laisse d'agir ainsi...
À suivre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire