mercredi 7 novembre 2018

Sacrifice et sacrilège

Il n'y a rien dire...Que le sacrifice soit qualifié de nul et non avenu, c'est déjà la fin du monde pour celui qui se sacrifie. L'ingratitude peut être comprise dans d'autres situations, mais en cas de sacrifices durables, c'est pénible de l'admettre. Tout peut être digéré hormis l'action de se jeter dans la gueule du loup. Lorsque cela est mal compris, c'est l'incompréhension qui vous submerge. Mais, ça serait mal comprendre les gens d'aujourd'hui : hostiles, ennemis de l'empathie, cruels envers ceux qui leur font du bien. Ils sont nombreux, ces êtres qui vous détestent sous prétexte qu'ils vous aiment. Ce sont des personnes qui ne savent pas du tout ce qu'elles veulent en ce monde. Elles ne sont là peut être que pour empoisonner l'existence aux autres, leur pourrir la vie, leur dire que tous leurs efforts ne valent rien du tout, que leurs sacrifices, aussi nombreux et variés soient-ils, ne veulent absolument rien dire! Il s'agit de vampires et non de personnes comme toi et moi. Il s'agit d'individus qui renient toute action en leur faveur, qui vous accusent, qui vous reprochent d'être celui que vous êtes mêmes si vous n'êtes rien d'autre que leur fidèle serviteur. Rien à dire, n'est-ce pas?

L'absurde

Dans les rues de mon pays circulent les rumeurs et les vérités. Dans les mêmes rues s'activent les gens dans la poursuite de leurs objectifs quotidiens.
Mesquins sont les objectifs et vaines sont les vérités. Ils croisent sur leurs chemins des univers fictifs, des institutions sensées les servir... Tous, oui nous tous, sommes à la merci de cet univers, à cet hippodrome gigantesque qui nous dicte sa loi de hasard. Rien ne tient plus au mérite, mais au hasard, à la coïncidence, à la chance. Les gens vivent avec. Ils savent qu'il ne s'agit que de
l'illusion d'une vie, que du simulacre d'une réalité, celle-là même qu'ils désirent changer.
Ils continuent pour autant à se dire : c'est pas grave!
Personne ne prendra le contre-pied d'une telle affirmation. Tous, vraiment tous, baignent dans la même mer des ténèbres en pleine terre : le brouillard est intense, les rochers dangereux et imprévisibles. Quant aux vents, ils soufflent fort, mais ne mènent que vers l'inconnu et l'incertain. C'est vain d'essayer, ça serait absurde de naviguer...On se courbe tous face à cette tempête trop bête.
Une intransigeance sans nulle pareille est la seule réponse de ces responsables qui le sont moins quand tout dérape. Ils se dérobent à leurs devoirs, occultent leur mission première : servir le citoyen, car ils sont au service d'un agenda malsain...Un agenda où se brouillent les cartes et les visions. Je les ai déjà dépeint ces supérieurs dans une autre chronique :  «la supériorité: une illusion». C'est illusoire de croire en eux et encore plus illusoire d'espérer qu'ils changeront de cap ou qu'ils prennent conscience de la gravité de l'effet de leurs actes. Ils ne se font plus prier. Ils sont sans pitié. Heureusement qu'il existe encore un brin de dignité chez mes semblables pour dénoncer ce mal, cette tragédie, cette folie, cet absurde qu'ils nous imposent sans scrupules.

Une marche de couleur

Sur le sable fin des dunes marocaines,
Marchaient de braves hommes sans inquiétude,
Affrontant les vents de sable et le soleil brûlant par une volonté africaine.
Rien n'empêche leur marche, rien ne gêne leur quiétude...

Après tout, ils sont nombreux et forts de leur conviction:
Retrouver leur terre et les leurs sans frictions.
N'ayant que le drapeau et le Saint Coran comme arme,
Ils partent à une reconquête pacifique qui ne manque pas de charme.

Oeuvre d'un roi éclairé, la marche est une idée lumineuse,
Transcendant l'espace et le temps de l'époque.
C'est un miracle, une manoeuvre prestigieuse,
Faisant la fierté de ce pays exceptionnel qu'est le Maroc.