
Mesquins sont les objectifs et vaines sont les vérités. Ils croisent sur leurs chemins des univers fictifs, des institutions sensées les servir... Tous, oui nous tous, sommes à la merci de cet univers, à cet hippodrome gigantesque qui nous dicte sa loi de hasard. Rien ne tient plus au mérite, mais au hasard, à la coïncidence, à la chance. Les gens vivent avec. Ils savent qu'il ne s'agit que de
l'illusion d'une vie, que du simulacre d'une réalité, celle-là même qu'ils désirent changer.
Ils continuent pour autant à se dire : c'est pas grave!
Personne ne prendra le contre-pied d'une telle affirmation. Tous, vraiment tous, baignent dans la même mer des ténèbres en pleine terre : le brouillard est intense, les rochers dangereux et imprévisibles. Quant aux vents, ils soufflent fort, mais ne mènent que vers l'inconnu et l'incertain. C'est vain d'essayer, ça serait absurde de naviguer...On se courbe tous face à cette tempête trop bête.
Une intransigeance sans nulle pareille est la seule réponse de ces responsables qui le sont moins quand tout dérape. Ils se dérobent à leurs devoirs, occultent leur mission première : servir le citoyen, car ils sont au service d'un agenda malsain...Un agenda où se brouillent les cartes et les visions. Je les ai déjà dépeint ces supérieurs dans une autre chronique : «la supériorité: une illusion». C'est illusoire de croire en eux et encore plus illusoire d'espérer qu'ils changeront de cap ou qu'ils prennent conscience de la gravité de l'effet de leurs actes. Ils ne se font plus prier. Ils sont sans pitié. Heureusement qu'il existe encore un brin de dignité chez mes semblables pour dénoncer ce mal, cette tragédie, cette folie, cet absurde qu'ils nous imposent sans scrupules.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire